Un saut à Mtl — La fin d’un printemps de fou.

8 juin 2016

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J'ai pris l'avion mardi matin (7 juin) vers Montréal et suis revenu de lendemain en soirée à New York. Ce petit détour était sur invitation de Technocompétence.  Ce petit voyage venait clore mon mandat auprès de ce client : On m'a rapatrié le temps de présenter le profil de main d'oeuvre en jeu vidéo que nous avons pondu ensemble, lors du lancement de l'étude ayant eu lieu mercredi matin (8 juin), à la Maison Notman.

Pour en savoir plus sur cette étude, cliquez ici

Dans l'avion du retour, j'ai senti un gros poids disparaître de sur mes épaules. Ce mandat avec Technocompétences, débuté cet hiver, était le dernier contrat de mon printemps de fou.  C'était le dernier qu'il me restait à terminer.

​Entre février et juin, mis à part cette étude de 40 pages, j'ai composé at animé des ateliers co-créatoires avec les collèges montréalais, j'ai participé à l'élaboration de l'orientation stratégique du CDRIN (et à sa demande de financement), j'ai mené l'analyse de besoins des membres de La Guilde, j'ai dirigé, co-rédigé et déposé le mémoire de La Guilde pour le renouvellement de la politique culturelle du Québec, j'ai élaboré le plan de mon propre mémoire de maîtrise, j'ai fait une demande de bourse récompensant l'excellence aux études de 2e cycle (obtenue !), j'ai exploré les possibilités mentorales pour le fonds de solidarité de la FTQ, j'ai participé à un panel sur la créativité, je suis allé en Belgique voir Morena durant sa résidence, j'ai commencé à mettre sur pieds une banque de mouvements avec 2 partenaires, j'ai collaboré au programme de mentorat de YES Montréal et à la poursuite de celui de l'Association des Femmes en Finances du Québec, j'ai supervisé les travaux sur les développements de mes outils d'animation (et fait une nouvelle demande de financement), etc. La liste compte encore 5-6 patentes. Et à travers tout cela, j'ai aussi du prendre le temps de vivre les quelques montagnes-russes que la vie me donnait à vivre hors du boulot.

Bien-sûr, tous ces évènements se sont déroulés sur plusieurs mois. Tout ne s'est donc pas fait en même temps. Mais ça reste tout de même largement trop. Ce fut un trop gros printemps. Il est difficile de garder un rythme constant, comme travailleur autonome. Il y a là-dedans des choses préparées depuis longtemps et qui, soudainement, ont mûri, au "mauvais" moment.  Mais il y a des éléments sur lesquels j'ai d'avantage de contrôle et sur lesquelles je peux agir. Par exemple, il y a des engagements dont je dois maintenant me soustraire.

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J'ai déjà commencé à prendre des mesures pour corriger les choses. En avril et en mai, je me suis désengagé du programme de mentorat de YES Montréal, ainsi que du comité des classes de maîtres du Sommet International du Jeu de Montréal. Jai aussi abandonné un mandat avec le Collège Lasalle, et j'ai choisi de ne pas participer au lancement de presse de La Guilde. J'ai commencé à lâcher le gaz un peu. Et je vais continuer à réduire mes implications. Cet été je quitte le CA de la Guilde.  J'ai donné énormément durant les trois dernières années. Je quitte avec fierté.

Depuis jeudi, je me sens plus léger. J'ai livré tout ce que j'avais à livrer ce printemps. Maintenant, mes plans jusqu'en septembre sont les suivants : vacances. D'ici-là, je vais m'amuser sur mon projet et rédiger mon mémoire (deux choses dont j'ai très envie). Ça fait un bien énorme d'avoir clos ce printemps.

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